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Pour l'ouverture de mon huitième livre, j'ai souhaité effectuer une analyse sur les joies et les peines d'acteurs réels ou fictifs ayant vécu le cauchemar de l'époque de l'envahissement germanique. Ce ne fut pas chose aisée avec son lot d'incertitudes, saisi de manière inattendue dans un jeu de pile ou face, parfois blessant ou choquant.Simplement et sans forfanterie, j'ai donc voulu me pencher sur la naissance d'un citoyen nordiste appelé Maxence Prévot. Le cadre charbonnier m'interpellait, baignant dans une atmosphère des années d'entre-deux-guerres, tout en sachant que l'actualité chagrine le fera immigrer vers le sud. Plongé entre les orphelinats, les familles d'accueil et les déboires en tout genre, il obtint une mue en devenant Maxence Vermon au cours d'une adoption paysanne, dans un épanouissement égoïste. Soixante ans plus tard, devenu un illustre journaliste retraité, il écrivit par la volonté de ma main extravagante son autobiographie dans les méandres d'une vie mêlée de qui-propos diversifiés en différents émoluments.

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